CARDIOVASCULAR JOURNAL OF AFRICA • Vol 26, No 5, October/November 2015
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AFRICA
pour SCA ST
+
. Le diagnostic était posé sur des arguments clin-
iques ou électrocardiographiques, associés à une élévation des
biomarqueurs de souffrance myocardique.
Résultats:
Nous avons inclus 41 patients. Le sex-ratio était de
2.72 en faveur des hommes. La moyenne d’âge était de 59.41
ans. Une hypertension artérielle était retrouvée chez 56.1% des
patients. Un diabète était retrouvé chez 29.3% des patients et
33% d’entre eux avaient plus de 10 ans d’évolution. Une dyslipi-
démie était retrouvée chez 14.6% des patients, un tabagisme chez
31.7% des patients avec un nombre de paquets années moyen
à 22.5. Des antécédents de SCA ST
+
étaient retrouvés chez 4
patients, dont un ayant bénéficié d’un stent de nature non préci-
sé. Les symptômes étaient dominés par la douleur thoracique
dans 78% des cas, suivis des signes digestifs (7.3%). Les sujets
diabétiques avaient présenté une douleur thoracique dans 58.3%
des cas. Le délai moyen entre la survenue des symptômes et le
premier contact médical était de 8.26 heures et 61% des patients
étaient reçu avant la 12ème heure. A l’admission 75.6% des
patients présentaient une lésion sous-épicardique. L’infarctus
en territoire antérieur étendu était le plus retrouvé. L’examen
retrouvait un stade I de Killip chez 87% des patients, et le délai
moyen de prise en charge en réanimation après la pose du diag-
nostic était de 40.6 minutes.
La thrombolyse a été effectuée chez 20 patients (48.78%),
la streptokinase a été utilisée chez 18 patients, l’atéplase chez
2 patients dans le cadre d’une thrombolyse pré-hospitalière.
L’évolution initiale était favorable chez 31 patients (75.6%). Les
principales complications étaient à type de choc cardiogénique
(5 patients), de troubles du rythme ventriculaire (3 patients)
et de bloc auriculo-ventriculaire complet nécessitant la mise
en place d’une sonde d’entrainement électro systolique chez
un patient. La durée moyenne d’hospitalisation était de 63.22
heures avec un taux de survie à 75.7%.
Conclusion:
La prise en charge du SCA ST
+
pose de réels
problèmes. Malgré l’évolution plutôt favorable observée dans
notre étude cette dernière pourrait être améliorée par la créa-
tion d’unités de soins intensifs cardiologiques et l’expansion des
procédures de revascularisation.
APPORT DE L’ECHODOPPLER VASCULAIRE DANS LE
DIAGNOSTIC LESIONNEL DU PIED DIABETIQUE AU
COURS DU DIABETE DE TYPE 2
Pio M*
1
, Baragou S
2
, Afassinou Y
1
, Goeh Akue E
1
, Mossi KE
3
,
Péssinaba S
2
, Vignon A
1
, Atta B
1
, Ehlan K
1
, Koudema B
1
1
Service de Cardiologie, Centre Hospitalier Universitaire
Sylvanus Olympio (CHU SO) de Lomé, Togo; pimae2002@
yahoo.fr2
Service de Cardiologie. Centre Hospitalier Universitaire
Campus de Lomé, Togo
3
Service de Médecine Interne. Centre Hospitalier Universitaire
Sylvanus Olympio de Lomé, Togo
Objectifs:
Analyser et décrire l’aspect échodoppler des lésions
ouvertes du pied chez le diabétique de type 2 et en évaluer les
diagnostics lésionnels.
Méthodes:
Il s’agissait d’une étude prospective allant de
septembre 2011 à janvier 2014. Elle s’est déroulée au centre
d’explorations cardiovasculaires Saint Esprit de Lomé. L’étude
a inclus les patients diabétiques de type 2 ayant présenté une
lésion ouverte (plaie, ulcération, gangrène) du pied. Nous avons
réalisé un échodoppler artériel et veineux chez tous les patients
inclus dans l’étude.
Résultats:
L’étude a concerné 113 patients diabétiques de type
2. Le sex-ratio H/F était de 0.88. L’âge moyen était de 60.77
ans. Les indications des échodopplers vasculaires étaient: les
gangrènes (38.08%), les plaies (31.97%), les ulcères (31.97%).
L’échodoppler était normal chez 14 patients (12.4%) et a noté
chez 99 patients (87.61%) des anomalies réparties en lésions
artérielles 71.2% (74 patients) et en lésions veineuses 22.1% (25
patients). Les artériopathies étaient compensées chez 19% des
patients et sévères chez 42% des patients. Les sténoses représen-
taient 31.7% des lésions totales et 44.6% des lésions artérielles.
Les occlusions artérielles représentaient 18.3% des lésions
totales et 25.7% des lésions artérielles. Les lésions veineuses
étaient des insuffisances veineuses chroniques. Leurs étiologies
étaient variqueuses (44%), post-phlébitiques (25%) et mixte
(36%).
Conclusion:
Les artériopathies, les insuffisances veineuses chro-
niques des membres inférieurs sont des mécanismes vasculaires
responsables des lésions ouvertes du pied diabétique type 2.
ATHLETES AFRICAINS DE HAUT NIVEAU. PARTICU-
LARITES ELECTROCARDIOGRAPHIQUE ET ECHO-
CARDIOGRAPHIQUES: ANALYSE SELON LES CRIT-
ERES DE LA CAF
Sarr EM,* Diene LL, DioumM, Bindia D, Manga SJ, Diallo A,
Leye M, Dieye O, Regnault K, Diop IB
Clinique cardiologique du CHU Fann, Dakar, Senegal; cardi-
ofann@orange.snIntroduction:
L’activité sportive de haut niveau peut induire des
modifications électriques et échcardiographiques connues sous
la dénomination générique de ‘ cœur d’athlète’. Le screening
systématique permet la détection de ces modifications physi-
ologiques qui doivent être différentiées des pathologies.
Methodes:
Il s’agit d’une étude descriptive allant de Septembre
2014 à Mai 2015, d’un groupe de sportifs africains de haut
niveau, de nationalités différentes et de disciplines sportives
variées. Tous ces athlètes avaient bénéficié d’un examen clinique
complété par la réalisation d’un électrocardiogramme et d’une
échocardiographie Doppler. L’échocardiographie était réalisée
selon les critères de la Confédération Africaine de Football
(CAF) avec indexation des paramètres à la surface corporelle.
Resultats:
Notre étude portait sur une population de 68 spor-
tifs. L’âge variait de 16 à 29 ans (moyenne de 19.3
±
10.1 ans).
L’index de masse corporelle moyen était de 21.8. La durée
moyenne d’entrainement par semaine était de 12.3 heures. Le
football était la discipline la plus pratiquée suivi du sprint et
de la course de fond. Les anomalies électrocardiographiques
étaient les suivantes: dix athlètes (14.7%) avaient des troubles de